La tique est un acarien dont la morsure peut entraîner certaines maladies, notamment la Borréliose de Lyme. Le cycle de vie des tiques comprend trois phases (Larve – Nymphe -Adulte) qui nécessitent, pour le passage de l’une à l’autre, un repas sanguin.
Cycle de vie de la tique Ixodes ricinus à trois hôtes différents.
Où vit-elle ?
La tique vit dans les bois et buissons humides (ainsi que dans les prairies, jardins et parcs) et elle attend sur les hautes herbes, les fougères ou les arbustes qu’un hôte passe. dès qu’un être vivant passe à proximité, elle se laisse tomber pour ensuite s’accrocher. Même si elles peuvent être présentes tout au long de l’année, le risque d’infection est beaucoup plus important au printemps et au début de l’automne.
Où et comment mord-t-elle ?
Attention, la tique peut mordre n’importe où, mais elle préfère les endroits chauds et humides. La morsure de la tique est indolore. En fonction de son stade de développement, elle reste accrochée plus ou moins longtemps et à différents endroits du corps. Une fois son repas sanguin terminé, elle se décroche.
B) Les symptômesde la borréliose de Lyme
La Borréliose de Lyme (maladie à tiques la plus répandue) provoque des symptômes que l’on distingue généralement en 3 phases.
La phase précoce
Elle peut se manifester quelques jours à quelques semaines après la morsure. L’érythème migrant est présent dans environ la moitié des cas. Sa forme et sa taille varient (auréole, plaque). Il grossit puis disparaît en quelques jours, même sans traitement. L’érythème migrant est la manifestation la plus évocatrice de la maladie de Lyme, mais son apparition n’est pas systématique
La phase disséminée
Si aucun traitement antibiotique n’est entrepris pendant la phase précoce, de nouveaux symptômes apparaissent. Ceux-ci sont très divers et se combinent ou se succèdent. Consultez votre médecin si dans les jours – voire les semaines, les mois – qui suivent une morsure de tique, vous avez un ou plusieurs des symptômes suivants : symptômes grippaux, grosse fièvre, forts maux de tête, de gorge, fatigue intense, douleurs articulaires ou musculaires, arthrite, troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), paralysie faciale…
La phase disséminée chronique
Si les phases sont passées inaperçues ou ne sont pas traitées, des atteintes chroniques plus rares peuvent apparaître des années plus tard et s’avérer handicapantes
C) Prévenir et guérir
Comment prévenir la maladie de Lyme ?
Se protéger
Il est primordial d’avoir une tenue couvrante lors des sorties (vêtements clairs, pantalon long et manches longues, chaussures fermées, casquette). Si possible, rentrez le pantalon dans les chaussettes. Il est également possible d’utiliser un répulsif sur la peau et/ou les vêtements. Il ne faut pas oublier également de traiter les animaux domestiques à qui on interdit l’accès au lit où ils peuvent ramener des tiques.
Avoir les bons réflexes
Pendant la balade, restez le plus possible sur les chemins et éviter les broussailles. Après chaque sortie, vérifiez attentivement qu’aucune tique ne soit fixée. Attention, les plus petites peuvent vous échapper !
Retirer les tiques
N’utilisez surtout pas de produits (huile, éther, alcool, flamme…) et évitez de comprimer le corps de la tique, cela risquerait de lui faire régurgiter des bactéries ! Pour bien retirer la tique, utilisez un crochet à tiques (disponible en pharmacie ou chez le vétérinaire) ou une pince à épiler en tirant lentement et progressivement la tique au plus près de la peau. Puis désinfecter la plaie.
Peut-on soigner la maladie de Lyme ?
La maladie est bien soignée par des antibiotiques lorsqu’elle est rapidement prise en charge. Consultez rapidement votre médecin.
D) Que dire à votre médecin ?
– Informez votre médecin de tout contact avec une tique. Même en cas d’absence de morsure, pensez à parler de vos dernières promenades et activités en pleine nature.
– Si vous avez retiré la tique vous-même, préciser de quelle manière et combien de temps la tique est restée accrochée.
– En cas de symptômes présents ou passés (érythème, syndrôme grippal…), dressez une liste de ces derniers et datez-les.
La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur l’initiative du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.
La Fête de la nature, ce sont 5 jours de manifestations gratuites au contact direct de la nature, pour permettre à tous les publics de la découvrir ou la (re)découvrir.
La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date proche (sauf exception) du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité !
Des milliers de manifestations sont ainsi organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne, mais aussi en Suisse, au Portugal, aux Pays-Bas.
La thématique de 2016 : Passionné par nature!
La thématique de 2017 : Les super pouvoirs de la nature!
La thématique de 2018: Voir l’invisible
La thématique de 2019: En mouvement
La thématique 2020: Prenez-en de la graine
La thématique 2021: A travers mille et un regard
La thématique 2022: Tous les thèmes liés au vivant
La Réserve naturelle régionale à vocation géologique de Limay, ancienne carrière Lafarge, a une superficie d’environ 73ha .Elle a été creusée dans des formations tertiaires comprises entre 90 m d’altitude et 128m. Soit environ 10m d’argile et 19m de calcaire grossier constituant une falaise.
La carrière de Limay a été exploitée de 1929 à 1998. De 1973 à 1984 Les ciments Lafarge ont exploité calcaire et argile pour la cimenterie de Limay. De 1984 à 1998 seules les argiles sont extraites pour alimenter la cimenterie de Cormeilles en Parisis
Le réaménagement de la carrière à la cessation de son activité en 1999 incombait à la société Lafarge et devait consister à : drainer les sources à la limite argile, calcaire grossier, écrêter les falaises et végétaliser l’ensemble pour le rendre conforme au paysage environnant.
A partir de 1999 à la demande d’associations de protections de la nature et d’enseignants, la ville de Limay s’est portée acquéreur du site et a mis en œuvre des démarches de classement du site, en réserve à but pédagogique. La falaise de calcaire grossier où nichait la chouette chevêche a donc été préservée ainsi que l’affleurement d’argile.
On peut y observer la succession de terrains de l’ère tertiaire qui se sont déposés de -55 à -40 millions d’années sur la craie campanienne d’âge crétacé, ère secondaire qui s’est mise en place dans une mer de 300m de profondeur entre -83 et -70 millions d’années.
La craie formant les grandes falaises le long de la Seine correspond à un dépôt de « coquilles » d’algues planctoniques les coccolites alternant avec des couches de silex riches en oursins le tout sur une épaisseur d’environ 200 mètres.
Altérée pendant 15 millions d’années la craie a ensuite été recouverte par des argiles barioléessparnaciennes (rouges, beiges, grises, noires) parfois riches en débris de coquilles déposées en milieu marécageux et saumâtre.
Puis s’est ensuite déposée une mince couche de sable cuisien recouverte par une importante couche de calcaire lutétien très fossilifère contenant à sa base des dents de squale puis ensuite de nombreux fossiles de mollusques gastéropodes (cérithes, turritelles…) ou lamellibranches comme les coques, ainsi que de nombreux foraminifères comme les nummulites. L’ensemble de ces fossiles témoigne d’une mer littorale peu profonde sous climat chaud.
Acquise par la municipalité en 2000, de nombreuses démarches ont abouti à son classement en Réserve Naturelle Régionale à vocation géologique en novembre 2009 avec un projet d’aménagement semblable à celui de la carrière de Vigny.
La réserve abrite des organismes remarquables comme l’Orobanche pourpre l’Epipactis des marais, une des 15 orchidées présentes sur le site et l’œdicnème criard qui vient nicher depuis quelques années maintenant.
MB Remaud
Sources:
Documents Lafarge
Guide géologique du Bassin de Paris de Pomerol et Feugueur (ed. Masson)